Les traitements contre le cancer, tels que la chimiothérapie, s'accompagnent souvent d'effets secondaires indésirables, notamment des troubles digestifs comme la diarrhée et la constipation. Ces désagréments, bien que fréquents, peuvent affecter la qualité de vie et compliquer davantage le quotidien des patients. Si certains médicaments, tels que l’Imodium, sont fréquemment utilisés pour traiter ces symptômes, de plus en plus de personnes renouent avec les pratiques ancestrales et se tournent vers des solutions plus naturelles. C’est dans ce contexte que le psyllium blond se révèle être un allié précieux.
Qu'est-ce que le psyllium ?
Le psyllium, également appelé ispaghul ou Plantago, est une fibre soluble extraite de la graine de la plante Plantago ovata. Depuis des siècles, il est utilisé pour ses bienfaits sur le transit intestinal. Grâce à sa forte teneur en fibres, le psyllium agit comme un régulateur du transit, aidant à la fois en cas de diarrhée et de constipation.
Lorsqu'il est ingéré avec une quantité suffisante d'eau, le psyllium gonfle et forme une substance gélatineuse qui permet de normaliser la consistance des selles. Ce mécanisme en fait une option idéale pour celles et ceux qui, comme moi, cherchent à éviter les traitements médicamenteux intensifs, tout en rétablissant un équilibre digestif.
Mon expérience avec le psyllium blond pendant la chimiothérapie
Pendant mes traitements de chimiothérapie, j’ai dû prendre des antibiotiques pour combattre une mauvaise toux qui ne passait pas et cela, cumulé aux chimios hebdomadaires, a profondément perturbé mon microbiote, provoquant des épisodes récurrents de diarrhée, suivis de constipation. La recommandation de mon oncologue était alors de me tourner vers des médicaments comme l’Imodium, mais j'avais la sensation que cela ne faisait que cacher le problème pendant quelques jours sans pour autant le résoudre. Je me suis donc mise en quête d'une solution durable pour réguler mes fluides tout en rétablissant l'équilibre de ma flore intestinale. C'est donc naturellement vers ma naturopathe, Tania Lourenco, que je me suis tournée pour me faire conseiller une approche plus naturelle et réparatrice pour mon corps déjà fragilisé par les traitements.
C’est ainsi que j’ai découvert le psyllium blond. En l’incorporant à mon alimentation quotidienne, j’ai non seulement pu réguler mon transit, mais aussi éviter une consommation excessive de médicaments. En tant que fibre douce, le psyllium ne crée pas de dépendance et respecte la sensibilité intestinale, ce qui en fait une solution de choix pour les personnes en traitement.
Comment utiliser le psyllium blond ?
La posologie du psyllium varie en fonction des besoins. Pour soulager la constipation, il est recommandé de commencer par une cuillère à café (5 g) de psyllium, diluée dans un grand verre d'eau, une à trois fois par jour. En cas de diarrhée, la dose peut être légèrement augmentée pour épaissir les selles. Il est essentiel de boire beaucoup d'eau lors de la prise de psyllium, car les fibres absorbent les liquides et pourraient sinon entraîner une occlusion intestinale.
Comme tout complément naturel, il est conseillé de consulter un professionnel de santé avant d’intégrer le psyllium dans son régime, surtout si l’on est sous traitement médicamenteux ou si l’on souffre de pathologies spécifiques.
Les avantages d'une approche naturelle
En optant pour le psyllium, j’ai pu constater des bienfaits sur ma santé globale. Outre ses effets régulateurs sur le transit, il favorise également une bonne santé intestinale et aide à maintenir un microbiote équilibré. En prenant soin de mon corps de façon naturelle, je me sens davantage en harmonie avec moi-même, tout en soutenant mon système digestif dans cette période éprouvante.
Le psyllium représente une option douce, efficace et sans effets secondaires notables. Pour les femmes en traitement contre le cancer, il peut constituer une solution naturelle à envisager pour soulager les troubles digestifs, en complément d’autres approches bienveillantes pour le corps et l’esprit.
Comme toujours, il est vivement recommandé de vous renseigner auprès de votre médecin avant de pratiquer l'auto-médication.
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